Une nouvelle étude révèle une hausse spectaculaire des empoisonnements aux pesticides

Les empoisonnements dans le monde sont passés de 25 millions en 1990 à 385 millions aujourd’hui

Pour diffusion immédiate : 9 Décembre 2020

Dans une étude exhaustive publiée aujourd’hui, des scientifiques signalent que les empoisonnements aux pesticides dans les exploitations agricoles du monde entier ont augmenté de façon spectaculaire depuis la dernière évaluation mondiale, il y a 30 ans. Sur la base d’une évaluation des données disponibles sur les empoisonnements dans les pays du monde entier, les chercheurs concluent qu’il y a environ 385 millions de cas d’empoisonnements aigus chaque année, contre 25 millions de cas estimés en 1990.

Cela signifie qu’environ 44 % de la population mondiale travaillant dans des exploitations agricoles – soit 860 millions d’agriculteurs et de travailleurs agricoles – sont empoisonnés chaque année.

L’étude systématique des empoisonnements aigus involontaires par les pesticides a été publiée aujourd’hui dans la revue à comité de lecture BMC Public Health. L’article, intitulé „The global distribution of acute unintentional pesticide poisoning : Estimations based on a systematic review“ (La répartition mondiale des intoxications aiguës par les pesticides : Estimations basées sur une revue systématique), est la première estimation mondiale de ce type depuis 1990.

« Ces résultats soulignent l’urgence de réduire et d’éliminer l’utilisation des pesticides très dangereux », déclare Kristin Schafer, coordinatrice de Pesticide Action Network (PAN) International. « Ces pesticides provoquent l’empoisonnement inacceptable de ceux qui produisent notre alimentation, mais aussi des effets chroniques sur la santé, tels que des cancers, et des impacts écologiques, comme l’effondrement de la biodiversité. Il est grand temps d’agir au niveau mondial ».

L’étude a montré que le plus grand nombre de cas d’empoisonnement non mortels se situait en Asie du Sud, suivie de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique de l’Est. L’incidence nationale la plus élevée a été enregistrée au Burkina Faso, où près de 84 % des agriculteurs et des ouvriers agricoles sont victimes chaque année d’empoisonnements aigus non intentionnels aux pesticides.

On estime à environ 11.000 le nombre total de décès dans le monde dus à des empoisonnements involontaires par les pesticides chaque année. Près de 60 % de ces décès surviennent dans un seul pays, l’Inde, ce qui indique de graves problèmes liés à l’utilisation des pesticides, selon les chercheurs.

« Les empoisonnements aux pesticides sont une crise de santé publique qui doit être traitée », a déclaré Sarojeni Rengam, directrice exécutive de PAN Asia Pacific. « Au-delà de la souffrance immédiate, les empoisonnements peuvent aussi refléter une exposition qui cause des effets chroniques à long terme sur la santé. Il est choquant et honteux que ce problème se soit aggravé au lieu de s’améliorer au cours des 30 dernières années ».

Les auteurs de la nouvelle étude ont procédé à un examen systématique de la littérature scientifique publiée entre 2006 et 2018, en sélectionnant un total de 157 articles, après en avoir évalué plus de 800 pour déterminer leur admissibilité selon des critères établis, ainsi que des données supplémentaires provenant de la base de données de l’OMS sur les causes de décès. Les données ont couvert 141 pays au total. La plupart des études se sont concentrées sur les empoisonnements professionnels, en particulier chez les agriculteurs et les travailleurs agricoles.

« Nous sommes conscients des limites des données sur les empoisonnements par les pesticides », note Javier Souza, coordinateur de PAN Amérique latine. « Mais cette étude montre clairement qu’il s’agit d’un problème grave et mondial qui justifie une action immédiate. Les pesticides hautement dangereux doivent être éliminés progressivement d’ici 2030 pour atteindre les objectifs mondiaux de développement durable, et nous devons nous tourner vers des systèmes plus sains et plus résilients, comme l’agroécologie. »

L’estimation du nombre d’empoisonnements non intentionnels non mortels par les pesticides dans le monde est sensiblement plus élevée dans cette nouvelle étude que les estimations précédentes. Cela s’explique en partie par le fait que l’étude actuelle couvre un plus grand nombre de pays, mais aussi par le fait que l’utilisation des pesticides a augmenté de 81 % depuis 1990 (on estime que 4,1 millions de tonnes de pesticides ont été utilisées dans le monde en 2017). Les estimations relativement faibles du nombre de décès sont dues, selon les chercheurs, à leur sous-déclaration. La sous-déclaration est également un problème pour les empoisonnements aux pesticides en général, car de nombreux systèmes de déclaration, spécifiques à chaque pays, ne disposent pas d’un point central de déclaration ou d’un mécanisme juridique exigeant la déclaration des incidents.

Les auteurs concluent que le lourd tribut que représentent les empoisonnements non mortels non intentionnels par les pesticides, en particulier pour les agriculteurs et les travailleurs agricoles, met en évidence la tendance des politiques actuelles à ne se concentrer que sur les décès, et la nécessité de s’attaquer plus sérieusement au problème global des empoisonnements par les pesticides dans les politiques et réglementations internationales et nationales.

Note aux journalistes : Bien que cette étude ne couvre pas les suicides par empoisonnement aux pesticides, on estime que 14 millions de personnes sont mortes par suicide en utilisant des pesticides depuis la révolution verte des années 1960. Un récent examen systématique des données sur les suicides de 2006 à 2015, que cette étude n’a pas couverts, a révélé que les pesticides représentaient 14 à 20 % des suicides dans le monde, entraînant 110.000 à 168.000 décès par an au cours de la période 2010-2014.

*****

Contacts presse:

Disponible pour interviews:

Sarojeni Rengam, PAN Asia Pacific – Sarojeni.rengam@panap.net
Susan Haffmans, PAN Germany – Susan.haffmans@pan-germany.org
Javier Souza, PAN Latin America (Espagnol) – javierrapal@yahoo.com.ar
Maimouna Diene, PAN Africa (Français) – maimounadiene@pan-afrique.org

 Pesticide Action Network International (PAN) est un réseau de plus de 600 organisations non gouvernementales, institutions et individus dans plus de 90 pays, qui travaillent à remplacer l’utilisation de pesticides dangereux par des alternatives écologiquement saines et socialement justes. Le PAN a été fondé en 1982 et compte cinq centres régionaux indépendants qui collaborent à la mise en œuvre de ses projets et campagnes. Vous pouvez trouver plus d’informations à l’adresse suivante http://pan-international.org.




Dramatischer Anstieg der globalen Pestizidvergiftungen

Neue wissenschaftliche Studie zeigt, dass weltweite Pestizidvergiftungen von 25 Millionen im Jahr 1990 auf heute 385 Millionen gestiegen sind.

Hamburg, 9. Dezember 2020: In einer neuen umfassenden Studie belegen Wissenschaftler*innen, dass unbeabsichtigte Pestizidvergiftungen seit der letzten globalen Bewertung vor 30 Jahren weltweit dramatisch zugenommen haben. Nach Auswertung verfügbarer Vergiftungsdaten aus Ländern auf der ganzen Welt kommen die Forscher*innen zu dem Schluss, dass es jedes Jahr rund 385 Millionen Fälle akuter Pestizid-Vergiftungen gibt, gegenüber geschätzten 25 Millionen Fällen im Jahr 1990. Umgerechnet bedeutet dies, dass etwa 44 Prozent der in der Landwirtschaft tätigen Weltbevölkerung – 860 Millionen Landwirt*innen und Landarbeiter*innen – jedes Jahr mindestens eine Vergiftung erleiden.

„Die aktuellen Zahlen verdeutlichen, wie sehr das Leid von Millionen von Menschen über Jahrzehnte massiv unterschätzt wurde, sagt Susan Haffmans, Referentin beim Pestizid Aktions-Netzwerk (PAN Germany). „Die tagtäglichen Vergiftungen führen dauerhaft auch zu chronischen Erkrankungen, wie Krebs, zu neurologischen Schädigungen und zu Fruchtbarkeitsstörungen. Wir müssen endlich ein schrittweises Verbot der schlimmsten Pestizide, der sogenannten hochgefährlichen Pestizide (HHPs) durchsetzen, um die Gesundheit und das Leben derjenigen zu schützen, die tagtäglich unsere Nahrung produzieren.“

Die Publikation mit dem Titel „The global distribution of acute unintentional pesticide poisoning: estimations based on a systematic review“ (Die globale Verteilung akuter unbeabsichtigter Pestizidvergiftungen: Schätzungen auf Basis einer systematischen Überprüfung) wurde in der Fachzeitschrift BMC Public Health veröffentlicht [1]. Sie ist die erste globale Schätzung dieser Art seit einer Auswertung der Weltgesundheitsorganisation (WHO) im Jahr 1990.

Die Studie ergab, dass die meisten nicht-tödlichen Vergiftungsfälle in Südasien auftreten, gefolgt von Südostasien und Ostafrika. Die höchste nationale Einzelinzidenz wurde in Burkina Faso ermittelt, wo jährlich fast 84 Prozent der Bäuer*innen und Landarbeiter*innen unbeabsichtigte akute Pestizidvergiftungen erleiden. Die Gesamtzahl der Todesfälle durch unbeabsichtigte Pestizidvergiftungen wird in der Veröffentlichung auf weltweit etwa 11.000 Todesfälle pro Jahr geschätzt. Fast 60% davon treten allein in Indien auf, was laut den Autor*innen auf ernsthafte Probleme beim Einsatz von Pestiziden hinweist.

Die Autor*innen der Studie führten eine systematische Analyse (Systematic Review) der wissenschaftlichen Publikationen durch, die zwischen 2006 und 2018 zu dem Thema veröffentlicht wurden. Sie wählten insgesamt 157 Arbeiten aus, nachdem sie über 800 Arbeiten nach festgelegten Kriterien auf ihre Eignung geprüft und zusätzliche Daten aus der Todesursachen-Datenbank der WHO extrahiert hatten. Damit wurden insgesamt Daten aus 141 Ländern abgedeckt. Die meisten Studien konzentrierten sich auf arbeitsbedingte Vergiftungen, insbesondere bei Landwirt*innen und Landarbeiter*innen.

Die in der aktuellen Studie ermittelte Zahl der weltweiten nicht-tödlichen, unbeabsichtigten Pestizidvergiftungen liegt deutlich über dem Wert der früheren Schätzung. Dies liegt zum Teil daran, dass die aktuelle Studie eine größere Anzahl von Ländern abdeckt, und auch daran, dass der weltweite Pestizideinsatz seit 1990 um 81 Prozent zugenommen hat auf heute rund 4,1 Millionen Tonnen. Obgleich die neuen Vergiftungszahlen erschreckend hoch sind, muss davon ausgegangen werden, dass diese Zahlen nach wie vor die tatsächliche Situation unterschätzen, unter anderem, da viele Staaten keine zentrale Meldestelle haben bzw. es dort keinen rechtlichen Mechanismus gibt, der die Meldung solcher Pestizidvergiftungsfälle vorschreibt.

„Wir wissen, dass es Einschränkungen bei den Daten über Pestizidvergiftungen gibt“, bemerkt Javier Souza, Koordinator von PAN Lateinamerika. „Aber diese Studie offenbart unbeabsichtigte Pestizid-Vergiftungen deutlich als ein ernstes, globales Problem, das sofortiges Handeln erfordert. Hochgefährliche Pestizide müssen bis 2030 schrittweise vom Markt genommen werden, um die globalen Nachhaltigkeitsziele zu erreichen, und wir müssen zu gesünderen und widerstandsfähigeren Systemen wie der Agrarökologie übergehen“.

PAN Germany fordert, dass das Thema unbeabsichtigter Pestizidvergiftungen endlich stärker in das Blickfeld der internationalen Politik gerückt und dass konsequent in nicht-chemische Pflanzenschutzverfahren investiert wird, zum Wohl von Menschen und ihrer Umwelt weltweit.

*****

[1] Die Studie (open access): Boedeker, W., Watts, M., Clausing, P. et al. The global distribution of acute unintentional pesticide poisoning: estimations based on a systematic review. BMC Public Health 20, 1875 (2020), ist zu finden unter:
https://doi.org/10.1186/s12889-020-09939-0

Pressekontakt Deutschland:

  • Susan Haffmans, PAN Germany, susan.haffmans@pan-germany.org, 040-399 19 10-25

Die deutschsprachigen Studienautoren, stehen für Interviews zur Verfügung:




PAN International Webinar „Plaguicidas altamente peligrosos (HHPs) – un desafió global“

Invitación: Webinar PLAGUICIDAS ALTAMENTE PELIGROSOS (HHPS) – UN DESAFÍO GLOBAL. Pesticide Action Network (PAN) International 15 de DICIEMBRE 2020 12h00 – 13h30 CET (UTC + 1).

En este seminario web, podrá profundizar su comprensión de los pesticidas altamente peligrosos (HHPs). Obtendrá una descripción general de sus características y una idea de sus implicaciones para los derechos humanos, la salud humana y el medio ambiente. Podrá también aprender acerca de las opciones políticas para la eliminación de los HHPs. Únase a nosotros para aprender de los expertos involucrados, hacer sus preguntas y compartir sus comentarios. Para obtener más información, consulte el programa.

 



PAN International Webinaire „Pesticides extrêmement dangereux (HHPs) – un défi mondial“

Invitation: Webinaire PESTICIDES EXTRÊMEMENT DANGEREUX (HHPS) – UN DÉFI MONDIAL, Pesticide Action Network (PAN) International 15 décembre 2020 12h00 – 13h30 CET (UTC + 1).

Dans ce webinaire, vous pourrez approfondir votre compréhension des pesticides extrêmement dangereux (HHP). Vous aurez une vue d’ensemble sur leurs caractéristiques et un aperçu de leurs implications pour les droits de l’homme, la santé humaine et l’environnement. Vous pourrez également apprendre quelles sont les options politiques pour l’élimination des HHP. Veuillez nous joindre pour apprendre des experts impliqués, poser vos questions et partager vos commentaires. Pour plus d’information, veuillez consulter le programme.




PAN International Webinar „Highyl Hazardous Pesticides (HHPs) – a global challenge“

Invitation to: Webinar HIGHLY HAZARDOUS PESTICIDES (HHPS) – A GLOBAL CHALLENGE, Pesticide Action Network (PAN) International 15 December 2020 12h00 – 13h30 CET (UTC + 1).

In this webinar, you can deepen your understanding of highly hazardous pesticides (HHPs). You will get an overview about their characteristics, and an insight into their implications for human rights, human health, and the environment. And you can learn about policy options for a phase-out of HHPs. Please join us to learn from the involved experts, pose your questions and share your comments. Please refer to the flyer (English) for more information on the program.




PAN International Webinar zu hochgefährlichen Pestiziden (HHPs)

Veranstaltungshinweis:

PAN International lädt ein zum Webinar „Highly Hazardous Pesticides (HHPs) – a global challenge“ am 15. Dezember 2020 von 12:00 – 13:30 Uhr.

Interessierte Teilnehmer*innen können sich hier direkt anmelden. Das Webinar findet in englischer, französicher und spanischer Sprache statt.

Original Ankündigungstext (englisch):
„In this webinar, you can deepen your understanding of highly hazardous pesticides (HHPs). You will get an overview about their characteristics, and an insight into their implications for human rights, human health, and the environment. And you can learn about policy options for a phase-out of HHPs. The webinar will give an overview of HHPs characteristics and the harm they cause, explain which policy instruments are already in place that address HHPs, and identify gaps and options to improve the situation and bring about the envisaged global phase-out of HHPs. Please join us to learn from the involved experts, pose your questions and share your comments.“

Find out more in the Webinar program.

 

 

 




Was gehen mich Chemikalien an?

Wir sind von Chemikalien umgeben. Sobald wir Haushaltsreiniger oder Desinfektionsmittel verwenden, merken wir das direkt. Wenn wir aber eine hormonschädliche Creme benutzen, auf einem mit Flammschutzmitteln ausgerüsteten Sofa sitzen, Zahnseide benutzen, die mit sogenannten PEFAS-Chemikalien behandelt wurde oder wenn wir Orangen essen, für deren Anbau und Lagerung hochgefährliche Pestizide angewendet wurden, dann ist uns vielleicht gar nicht bewusst, wieviel „Chemie“ darin steckt. Klar ist: Wir leben in einer Welt voller Chemikalien und stündlich kommen neue dazu. Dass diese Chemikalien und ihre Abfälle auch zu globalen Problemen führen, ist der Weltgemeinschaft bewusst. Seit 2006 gibt es den gemeinsamen Versuch, das internationale Chemikalienmanagement gesünder und umweltfreundlicher zu gestalten.

Derzeit arbeiten Staaten, Industrievertreter*innen, Vertreter*innen von Gewerkschaften, aus dem Gesundheitswesen und der Zivilgesellschaft und zahlreiche andere daran, die Weichen für ein nachhaltigeres, Chemikalienmanagement der Zukunft zu stellen. Der nächste „Meilenstein“ in diesem Bestreben ist, die Verabschiedung einer neuen, weitergehenden Rahmenvereinbarung, die auf der kommenden Internationalen Konferenz über das Chemikalienmanagement (ICCM5) im Juni 2021 in Deutschland verabschiedet werden soll.

PAN Germany, BUND, HEJSupport, WECF und das Forum für Umwelt und Entwicklung sind als Vertreter*innen der Zivilgesellschaft in diesem Prozess engagiert. Unter dem Motto „Für das Recht auf eine giftfreie Zukunft“ stellen die Verbände aktuelle Meldungen, Informationen, Hintergründe, Positionen und vieles mehr rund um das internationale Chemikalien- und Abfallmanagement unter www.giftfreie-zukunft.org zur Verfügung.

Schauen sie doch einfach mal vorbei!




Welle der Empörung über Pläne der FAO zur Zusammenarbeit mit der Pestizidindustrie

Hunderte von Organisationen der Zivilgesellschaft und Wissenschaftler*innen aus allen Teilen der Welt fordern die UN-Ernährungsagentur auf, die angekündigte Allianz mit CropLife International nicht einzugehen.

Hamburg/Rom 19. November, 2020 Heute übergaben mehr als 350 Organisationen der Zivilgesellschaft, Landwirtschaftsorganisationen, kirchliche Einrichtungen und Menschenrechtsorganisationen aus 63 Ländern, dem Generaldirektor der Ernährungs- und Landwirtschaftsorganisation der Vereinten Nationen (FAO) einen Brief, in dem sie ihn eindringlich dazu aufforderten, die jüngst angekündigten Pläne zu stoppen, eine formelle Partnerschaft mit CopLife International einzugehen und die Zusammenarbeit zu vertiefen.

Zu den Aufgaben der FAO gehört es, die Produktion und die Verteilung von landwirtschaftlichen Produkten und Nahrungsmitteln weltweit zu verbessern, ohne die globalen Nachhaltigkeitsziele (SDGs) zu gefährden. Darunter den Schutz des Wassers und der Landökosysteme zu sichern, deren nachhaltige Nutzung zu fördern, den Verlust biologischer Vielfalt zu stoppen und den Hunger in der Welt zu beenden. CropLife ist ein weltweiter Handelsverband der chemischen Pestizid-Industrie. Er vertritt die Marktinteressen seiner Mitgliedsunternehmen, die Pestizide, einschließlich hochgefährlicher Pestizide (HHPs), herstellen und fördern.

„Die vorgeschlagene Allianz ist zutiefst unangemessen und untergräbt direkt den Auftrag und die Ziele der FAO“, sagt Sarojeni Rengam, Direktorin des Pesticide Action Network (PAN) Asia Pacific. „Der Zweck von CropLife besteht darin, für die fortlaufende Nutzung der Pestizid-Produkte seiner Mitglieder einzutreten. Diese gefährlichen und veralteten chemischen Lösungen stellen tödliche Hindernisse für den dringend notwendigen Übergang zu innovativen, wissensintensiven ökologischen Anbaumethoden dar.“ Frau Rengam überreichte den Brief heute im Namen von PAN International und Hunderten von weiteren Organisationen der Zivilgesellschaft an die FAO.

“Wir brauchen eine starke und von der Pestizid-Industrie unabhängige FAO, die sich – frei von Marktinteressen globaler Konzerne – für sichere gesunde Ernährung und nachhaltige Anbausysteme zum Wohl aller Menschen einsetzt.“ sagt Susan Haffmans, Referentin für Pestizide bei PAN Germany „Mit ihrem Engagement für Agrarökologie hat die FAO diesen zukunftsfähigen Weg eingeschlagen. Die FAO sollte ihre Erfolge im Bereich Agrarökologie und ihre Integrität nicht durch eine Kooperation mit genau dem Industrie-Zweig gefährden, der für die Produktion hochgefährlicher Pestizide verantwortlich ist und mit seinen Produkten zu Vergiftungen von Menschen und ihrer Umwelt weltweit beiträgt.“

Analysen von Branchen-Daten belegen, dass die CropLife-Mitgliedsunternehmen BASF, Bayer Crop Science, Corteva Agriscience, FMC und Syngenta mehr als ein Drittel ihres Umsatzes mit hochgefährlichen Pestiziden (HHP) erzielen, also genau den Pestiziden, die für die menschliche Gesundheit und die Umwelt am schädlichsten sind. An dem Export von der EU nicht genehmigter hochgefährlicher Pestizide in Drittländer sind auch CropLife Mitgliedsfirmen beteiligt.

Eine ausführliche Pressemitteilung von PAN International enthält ergänzende Informationen, Zitate und Hintergründe zu der angekündigten Allianz sowie zu dem Schreiben von 286 Wissenschaftler*innen, die sich ebenfalls gegen diese Allianz aussprechen.

Hintergrund-Dokumente:

Gemeinsamer Brief mit allen Unterzeichner-Organisationen (EN) (auch verfügbar als pdf hier)

PAN International Press Release vom 19.11.20 (Original in Englisch und Deutscher Übersetzung)

Letter from scientists expressing concern regarding FAO’s announcement

PAN International list of Highly Hazardous Pesticides (HHPs)

Analyse der Branchendaten durch Public Eye

IAASTD report, 10 years later

FAO’s proposed formalization of partnership with CropLife 

 

Pressekontakte (Deutsch)

Pressekontakte (Englisch)

  • Ahna Kruzic, PAN North America, ahna@panna.org, #1 510 927 5379
  • Keith Tyrell, PAN United Kingdom, keith@pan-uk.org, +44 75 887 06224
  • Ilang-Ilang Quijano, PAN Asia Pacific, ilang.quijano@panap.net
  • Roberto Borrero, International Indian Treaty Council, communications@treatycouncil.org,
    +1 917 334 5658



Übersetzung der PAN Int. Presseinformation „Global Outrage at FAO Plans…“

Hunderte von Organisationen der Zivilgesellschaft und indigenen Völker fordern die UN-Agentur auf, die geplante Allianz mit CropLife International nicht einzugehen.

[Bei diesem Text handelt es sich um die Übersetzung der originalen Presse Information von PAN International „Global Outrage at FAO Plans to Partner with Pesticide Industry“ vom 19.11.2020]

Rom, November 19, 2020 – Heute übergaben mehr als 350 Organisationen, die Hunderttausende von Landwirt*innen, Fischer*innen, kirchliche Einrichtungen, Menschenrechtsorganisationen und andere Gemeinschaften in 63 Ländern vertreten, dem Generaldirektor der Ernährungs- und Landwirtschaftsorganisation der Vereinten Nationen (FAO) einen Brief, in dem sie ihn eindringlich dazu aufforderten, die jüngst angekündigten Pläne zu stoppen, mit CropLife International eine formelle Partnerschaft einzugehen und die Zusammenarbeit zu vertiefen.

CropLife ist ein weltweiter Handelsverband der chemischen Industrie. Er vertritt die Interessen von Unternehmen, die Pestizide, einschließlich hochgefährlicher Pestizide (HHPs), herstellen und fördern. Dem Schreiben der Organisationen der Zivilgesellschaft zufolge sind HHPs „für eine Vielzahl verheerender Gesundheitsschäden bei Landwirten, Landarbeitern und ländlichen Familien auf der ganzen Welt verantwortlich“, zudem trügen diese Chemikalien dazu bei, „Bestäuberpopulationen zu dezimieren und verheerende Schäden an der biologischen Vielfalt und empfindlichen Ökosystemen anzurichten“.

„Die vorgeschlagene Allianz ist zutiefst unangemessen und untergräbt direkt den Auftrag und die Ziele der FAO“, sagt Sarojeni Rengam, Direktorin des Pesticide Action Network (PAN) Asia Pacific. „Der Zweck von CropLife besteht darin, für die fortlaufende Nutzung der Pestizid-Produkte seiner Mitglieder einzutreten. Diese gefährlichen und veralteten chemischen Lösungen stellen tödliche Hindernisse für den dringend notwendigen Übergang zu innovativen, wissensintensiven ökologischen Anbaumethoden dar.“ Frau Rengam überreichte den Brief heute im Namen von PAN International, zehn anderen Trägerorganisationen sowie Hunderten von weiteren Organisationen der Zivilgesellschaft.

Der gemeinsame Brief verweist auf eine kürzlich durchgeführte Analyse von Branchen-Daten, die belegt, dass die CropLife-Mitgliedsunternehmen BASF, Bayer Crop Science, Corteva Agriscience, FMC und Syngenta mehr als ein Drittel ihres Umsatzes mit hochgefährlichen Pestiziden (HHP) erzielen – den Pestiziden, die für die menschliche Gesundheit und die Umwelt am schädlichsten sind. Der Anteil der HHP-Umsätze in Entwicklungsländern, in denen die Sicherheitsvorschriften oft weniger streng und die Schäden für die menschliche Gesundheit und die Umwelt grösser seien, liegt den Analysen zufolge sogar noch darüber.

„So viele unserer Yaqui-Kinder sind gestorben und haben lebenslange gesundheitliche Schäden erlitten, weil sie giftigen Pestiziden ausgesetzt waren, die von den Ländern, die sie zur Verwendung in unseren Territorien exportierten, verboten wurden“, sagte Mariano Ochoa Millan, ehemaliges Vorstandsmitglied des International Indian Treaty Council aus Rio Yaqui Sonora, Mexiko. Millan, der am 31. August in Folge einer COVID-19 Infektion verstorben ist, gab diese Erklärung als Reaktion auf die Erklärung des UN-Sonderberichterstatters für Toxikologie vom 9. Juli 2020 ab, in der dieser die wohlhabenden Nationen aufforderte, die Praxis des Exports verbotener Pestizide einzustellen. Viele der Mitgliedsunternehmen von CropLife sind starke Befürworter dieser Export-Praxis.

Der heute überreichte Brief wurde von einem breiten Bündnis globaler Netzwerke und internationaler Organisationen mitgetragen, darunter: Alliance for Food Sovereignty in Africa (AFSA), Center for International Environmental Law (CIEL), FIAN International, Friends of the Earth International, Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP), International Indian Treaty Council (IITC),International Pollutants Elimination Network (IPEN), International Union of Food, Agricultural, Hotel, Restaurant, Catering, Tobacco and Allied Workers‘ Associations (IUF), Pesticide Action Network (PAN) International, Public Eye und Third World Network.

Marcia Ishii, leitende Wissenschaftlerin bei PAN Nordamerika, erläuterte die schwerwiegenden Auswirkungen der vorgeschlagenen Zusammenarbeit: „Die Entscheidung der FAO, eine formelle Partnerschaft mit CropLife einzugehen, ist eine schlechte Nachricht für die Millionen von Landwirten, deren Gesundheit und Lebensgrundlagen durch die hochgefährlichen Pestizide zerstört wurden, die von den CropLife-Mitgliedsunternehmen hergestellt werden. Unglücklicherweise scheint sich die Institution seit der Ankunft von Herrn Qu bei der FAO für eine tiefere Zusammenarbeit mit Pestizidherstellern zu öffnen, die eine solche Beziehung  voraussichtlich zur Einflussnahme auf die politische Entwicklung und zur Verbesserung des Zugangs zu globalen Märkten ausnutzen werden. Es ist keine Überraschung, dass die kürzlich ernannte stellvertretende Generaldirektorin der FAO, Beth Bechdol, mit einerGeschichte enger finanzieller Beziehungen zu Corteva (ehemals Dow/DuPont), einem Croplife-Mitglied mit Sitz im Heimatstaat von Bechdol, Indiana, USA, zur FAO stößt“.

Eine internationale Gruppe von 286 Wissenschaftler*innen und Forscher*innen äußerte sich heute ebenfalls besorgt über die vorgeschlagene Kooperation der FAO mit der Pestizidindustrie und übermittelte Generaldirektor Qu ebenfalls einen Brief, in dem sie ihn eindringlich auffordern, die Formalisierung der Zusammenarbeit der FAO mit CropLife  nicht weiter zu verfolgen.

Hintergrund-Dokumente:

Gemeinsamer Brief mit allen Unterzeichner-Organisationen (Englisch) (auch verfügbar als pdf hier)

PAN International list of Highly Hazardous Pesticides (HHPs)

Public Eye pesticide industry analysis

IAASTD report, 10 years later

FAO’s proposed formalization of partnership with CropLife 

Pressekontakte (Englisch):




Global Outrage at FAO Plans to Partner with Pesticide Industry

Hundreds of civil society and Indigenous Peoples organizations call on the UN agency to renounce planned alliance with CropLife International

Rome – Today 350 organizations in 63 countries representing hundreds of thousands of farmers, fisherfolk, agricultural workers and other communities, as well as human rights, faith-based, environmental and economic justice institutions, delivered a letter to United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) Director-General Qu Dongyu urging him to stop recently-announced plans to deepen collaboration with CropLife International by entering into a formal partnership.

CropLife is a global trade association representing the interests of companies that produce and promote pesticides, including highly hazardous pesticides (HHPs). According to the letter, HHPs “are responsible for a wide range of devastating health harms to farmers, agricultural workers and rural families around the world,” and these chemicals have “decimated pollinator populations and are wreaking havoc on biodiversity and fragile ecosystems” as well.

“This proposed alliance is deeply inappropriate and directly undermines FAO’s goals of supporting food systems that are healthy, resilient and productive while safeguarding the sustainability of the environment,” says Sarojeni Rengam, Director of Pesticide Action Network (PAN) Asia Pacific. “CropLife’s purpose, on the other hand, is to advocate for continued use of the pesticides that its members sell. These hazardous and antiquated chemical solutions pose deadly obstacles to the urgently needed transition to innovative, knowledge-intensive ecological approaches to farming.”

Ms. Rengam delivered the letter today on behalf of PAN International, ten other co-sponsoring organizations and networks, and hundreds of signatories.

The letter highlights a recent analysis of industry records that documents that CropLife member companies BASF, Bayer Crop Science, Corteva Agriscience, FMC and Syngenta make more than one-third of their sales income from highly hazardous pesticides (HHPs) — the pesticides that are most harmful to human health and the environment. The proportion of HHP sales is even higher in developing countries, the letter says, where safety regulations are often less robust and harms to human health and the environment are greater.

“So many of our Yaqui children have died and suffered lifelong disabilities from exposure to toxic pesticides that were banned by the countries that exported them to be used in our territories,” said Mariano Ochoa Millan, former Board member for the International Indian Treaty Council from Rio Yaqui Sonora, Mexico. Millan, who passed away from COVID-19 on August 31, made this statement in response to the July 9, 2020 statement by the UN Special Rapporteur on Toxics calling on wealthy nations to halt the practice of exporting banned pesticides. Many of CropLife’s member companies are strong proponents of this practice.

Today’s letter was co-sponsored by a broad-based group of global networks and international organizations: Alliance for Food Sovereignty in Africa (AFSA), Center for International Environmental Law (CIEL), FIAN International, Friends of the Earth International, Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP), International Indian Treaty Council (IITC), International Pollutants Elimination Network (IPEN), International Union of Food, Agricultural, Hotel, Restaurant, Catering, Tobacco and Allied Workers‘ Associations (IUF), Pesticide Action Network (PAN) International, Public Eye and Third World Network.

Marcia Ishii, senior scientist at PAN North America, explained the serious implications of the proposed collaboration: “FAO’s decision to initiate a formal partnership with CropLife is bad news for the millions of farmers whose health and livelihoods have been devastated by the highly hazardous pesticides manufactured by CropLife member companies. Unfortunately, since Mr. Qu’s arrival at FAO, the institution appears to be opening up to deeper collaboration with pesticide companies, which are likely to exploit such a relationship for bluewashing, influencing policy development, and enhancing access to global markets. It is no surprise that FAO’s recently appointed Deputy Director General, Beth Bechdol, comes to FAO with a history of close financial ties to Corteva (formerly Dow/DuPont), a Croplife member headquartered in Bechdol’s home state of Indiana, USA.”

An international group of 286 scientists and researchers have also expressed concern about the proposed alliance, delivering a letter to Director-General Qu Dongyu today, urging him not to pursue a formalization of FAO’s collaboration with CropLife.

***

Resources:

Joint letter with full list of signatories (also available here as pdf)

PAN International list of Highly Hazardous Pesticides (HHPs)

Public Eye pesticide industry analysis

IAASTD report, 10 years later

FAO’s proposed formalization of partnership with CropLife 

Additional quotes from co-sponsoring partners:

Shiney Varghese, senior policy analyst with the Institute for Agriculture and Trade Policy, notes that while FAO says it wants to minimize the harms of pesticides worldwide, CropLife members made more than a third of their income from sales of highly hazardous pesticides in 2018. “In the context of this proposed FAO-CropLife partnership, what is even more important is that many of those sales were made to farmers in low- and middle-income countries like Brazil, India and Thailand, while only 27 percent were made in high income countries. It’s not surprising that CropLife International would want to have a partnership, but why would FAO want to put these low- and middle-income countries at risk?”

„We need a strong FAO, independent of the pesticide industry and free from the market interests of global corporations, committed to safe, healthy food and sustainable farming systems for the benefit of all people,” says Susan Haffmans from PAN Germany. “With its commitment to agroecology, FAO has embarked on this sustainable path. The FAO should not jeopardize its successes in agroecology nor its integrity by cooperating with precisely that branch of industry which is responsible for the production of highly hazardous pesticides and whose products contribute to poisoning people and their environment worldwide.“

“In Latin America, we need policies that support the phasing out Highly Hazardous Pesticides (HHPs) and scaling up of agroecology. The proposed partnership between FAO and CropLife would undermine this aim,“ said Fernando Bejarano,  Hub coordinator for the IPEN Latin America Office who supervised several HHPs country situation reports in the region.